L'habitat 7 à nous - Montréal
Rénovation d'une friche industrielle en un habitat participatif
Questionner l'intégration de l'agriculture urbaine au logement par le biais de l'habitat participatif.
Dans ce projet de rénovation implanté dans une friche industrielle, les intentions architecturales visent à créé de forte interaction entre les usagers de l’édifice mais aussi avec les espaces naturels apportés par celui-ci par le biais de l’agriculture urbaine. L’idée et alors de ne pas reléguer l’agriculture en toiture ou au niveau du sol, mais au contraire de la faire participer à l’architecture et même comme nous allons pouvoir le voir par la suite au design intérieur directement depuis l’intérieur des logements de sorte à accroitre le sentiment de bien-être des habitants en suivant les principes de la conception biophilique.
Selon moi, le rapport à la nature dans le projet doit être poussé à son extrème, à l’image de la coupole du Panthéon de Rome réduisant à une légère percé l’oculus du plafond qui amplifie l’aspect mystique de la lumière qui s’en dégage et accentue l’effet provoqué par une simple ouverture sur le ciel. De plus à l’image du tableau «La voix des airs» de Renée Magritte, la relation entre paysage artificiel et paysage naturel dans le projet doit amener l’observateur à la réflexion sur l’impact de l’humain sur la nature. Ces cloches peuvent apparaitre comme déroutantes dans un tel paysage mais aussi bien rappeler des formes naturelles telles des fruits façonné par l’humain. Ainsi, j’ai fait le choix de développer plus en détail l’intérieur de mes logements de sorte à travailler cette relation intime entre le logements dans son aspect le plus privatif avec la nature. J’ai pour cela jouer avec des formes organiques basées sur le modèle de la sphère de Magritte de sorte à toujours conserver la notion de l’artificiellement naturel dans le projet. L’intérieur interragit avec la nature et l’imite par endroit tout en conservant son aspect artificiel interrogateur.
DESS T2 / Professeur : Gaëtan Havard