L'espace public,
au tour des tours.
Mémoire de fin d'étude, sous la supervisation de Carlo Menon
Si les tours de par leur ampleur influencent la vision de la ville et par conséquent l’espace public, devraient-elles donc participer à celle-ci plutôt que se contenter de s’élever au-dessus d’elle ? Une tour est-elle par définition un objet public ? Quel rôle joue le rez-de-chaussée dans de tels édifices ? Comment repenser l’implantation des tours en ville afin de pouvoir les faire interagir avec l’espace public ? Est-ce que cette interaction doit avoir lieu uniquement au rez-de-chaussée ou peut-elle s’étendre sur l’édifice ? Ce travail a pour objectif de répondre à ces questions en partant du postulat que les tours sont malgré-elles des pistes de lecture de l’environnement urbain et donc des éléments d’intérêt public qui doivent pouvoir s’ouvrir à la ville. Le rez-de-chaussée, qui représente l’unique connexion physique de la tour avec son environnement urbain, joue alors un rôle primordial dans cette démarche d’ouverture à l’espace public.